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 ♛ Maintenant, rappelle-toi de l'époque où nous vivions dans nos rêves... || Aoko x Ringo.

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Sanashiya R. Kyoko
Sanashiya R. Kyoko
Administratrice « Iris » World's end is nothing more than a Theory.

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♛ Maintenant, rappelle-toi de l'époque où nous vivions dans nos rêves...  || Aoko x Ringo. Empty
MessageSujet: ♛ Maintenant, rappelle-toi de l'époque où nous vivions dans nos rêves... || Aoko x Ringo.   ♛ Maintenant, rappelle-toi de l'époque où nous vivions dans nos rêves...  || Aoko x Ringo. Icon_minitimeDim 2 Sep - 18:53

Dans ces rêves beaucoup plus beaux
que ce qu'ils sont maintenant. »

Je ne sais pas ce que j'aurai préféré. Ne pas l'avoir connu et rester dans l'incertitude ? Se sentir coupable de sa fuite ? Ou alors simplement haïr cette personne à s'en crever le cœur ? Moi, tout ce que j'aurai préféré, c'est sans doute mourir à sa place. Comme ça j'aurai eu une excuse pour disparaitre : je serai atteinte d'une maladie grave et extrêmement rare par dessus le marché. Moi j'aurai voulu rire, m'illusionner, me dire « il travaille pour qu'on vive convenablement » moi j'aurai voulu avoir quelqu'un pour s'occuper de moi, pour essuyer mes larmes. Quelqu'un à qui demander « pourquoi » Mais il n'y a eu personne. Des parents fuyards, une petite sœur qui eut besoin de moi. Et moi, personne sur qui m'appuyer. Le destin est si cruel, vous ne trouvez pas ? Je sens l'air de septembre qui glisse dans mes cheveux. L'odeur de la fin de l'été et du début de l'automne me grise : elle est douce et monotone. Elle a un goût de vie. Mais moi, tout ce que je veux, c'est mourir encore une fois.

Aujourd'hui c'était mon deuxième jour au lycée et - alléluia - ce matin mon train n'a pas eu de retard ! D'ailleurs il vaudrait mieux que je me trouve quelque chose de plus près... Le pensionnat, très peu pour moi. En plus, il faut absolument que je me trouve un petit boulot, maintenant que j'ai seize ans. J'en ai marre de dépendre encore de mon père, alors que j'ai quittée la maison depuis plus de deux ans.

Pour revenir à ma journée. Elle a été fort surprenante ! Enfin, je vous raconterai plus tard. Pour le moment je marche sous le soleil couchant, qui donne aux immeubles des teintes dorées. J’avance le long de la rue, pendant que le jour se décline. Je suis la seule dehors, je vie vraiment hors du centre ville. C’est un petit quartier tranquille, apaisant. Il n’y a pas grand monde et c’est calme, extrêmement calme. Je peux alors profiter de cette fin de journée doucement, emmitouflée dans l’air encore sec de la saison.

J’arrive enfin devant mon immeuble. C’est une bâtisse large, à deux étages. J’habite tout en haut, l’appartement de gauche. Je suis contente de mon emplacement, j’ai un accès direct au toit. Et parfois, quand je m’ennuie ou quand j’ai envie de pleurer, je monte pour regarder les oiseaux s’envoler. Bref. La concierge est une dame charmante, qui loue des appartements aux étudiants, pour la plupart. C’est pour cela que, quand je passe dans la cour, je lui dis bonjour poliment, et elle me sourit en retour.

Le hall d’entrée est clair, plongé dans la lueur orangée de la fin du jour. Je monte les escaliers, qui craquent légèrement sous mes pas. Je n’aime pas ce bruit, j’ai l’impression de réveiller les morts. Je n’aime pas couper le silence. Je n’aime pas ma porte qui grince doucement quand je l’ouvre. Elle me rappelle que je suis la seule à l’entendre, parce que je suis seule là ou je vais, qu’importe ou je m’enfuis.

Alors je rentre « chez moi » Mais je n’aime pas non plus ce mot. Parce que je n’ai jamais eu de chez moi. Ma place, elle était simplement à genoux à côté de son lit, à m’occuper d’elle comme de ma vie. Mais passons. Disons que je rentre « dans l’appartement que mon père me loue » je balance mon sac dans un coin, et je me jette moi aussi dans l’unique canapé. Vous savez, c’est peu meublé dans cet appartement. C'est-à-dire que je n’ai pas emporté grand-chose. Que je n’ai besoin de rien. Si ce n’est de son souvenir. Mais lui, il est dans mon cœur. Bref, j’enlève mes chaussures. Maintenant que je suis au calme, sans personne, je me sens en « sécurité » je vais pouvoir raconter un peu ma journée. D’abord, commençons par le pire du pire.

Vous auriez vu ma prof de philo ! Atroce je vous dis, atroce. Et carrément flippante oui ! Elle nous arrive des années 30, ringarde a mort - eh oui, je suis touchée par la superficialité de la société moi aussi ! - elle a l'air con. Son cours est à tomber par terre... D'ennui ou de sommeil, cela s'entend, tellement c’est médiocre. Elle se croit au dessus de tout. En fait, elle a l'air d'une quiche, ce n’est pas possible. QI de caniche je vous dis. Et encore que c’est une insulte envers ces braves canidés ! - bien que je n'aime pas les caniches. Imaginez une quinquagénaire aux cheveux gris, des lunettes arrondies montées finement, un collier jaune moutarde a tomber à la renverse, une tête à la con, une tenue que je ne mettrai même pas comme pyjama, ajoutez à cela une idiotie sans borne. Et bien, vous avez devant vous l’admirable fonctionnaire qui me sert de prof principale. Je suis sur que je suis meilleure en philosophie qu’elle. C’est simple, on voit bien qu’elle n’y comprend strictement rien à la vie.

Et dire que c'était ma première heure de cours. Uhuh. Bref. Heureusement que mes camarades ont l'air dans la norme, eux – c'est-à-dire aussi cons les uns que les autres ( Remarquez ma très nette tendance à dénigrer les autres. Que voulez vous, ce n’est pas ma faute si je suis plus intelligente qu’eux. Et plus modeste aussi.) Et aussi que mes autres cours se sont déroulés sans encombre. Et en plus, mon train du soir était à l’heure ! Fabuleux ! Magique ! D'ailleurs, j’ai fais une curieuse rencontre ce matin... Le destin dites-vous ? Vous êtes curieux de savoir qui j’ai rencontré ? Ah bah non, pas envie de vous dire. Je garde le suspense ! Vous verrez bien demain, je vais essayer de la voir pour discuter… Oui, je sais que c’est étrange, Ringo la sauvage qui essaie de discuter avec quelqu’un. Pathétique, je vous l’accorde. D'ailleurs, je vais grignoter un truc moi. Comment ça je suis sadique ? Mais naaan. Je me lève du canapé et m’en vais vers la cuisine, fouiller dans un placard. Je sais que cette nuit, le sommeil viendra difficilement. Il faut garder la tête froide. Travailler, m’occuper. Avoir quelque chose auquel se raccrocher.

***

Oh oh ! Vous savez, moi, je suis le chaos et l'apocalypse ! J'écrase vos rêves, je piétine vos sentiments futiles ! Je brise vos cœurs avec une légèreté effrayante, je jette au loin vos paroles affligeantes avec une indifférence non feinte. Je hais le monde, tout simplement. Je VOUS hais.

Tutut ! Je vous entends rire derrière mon dos! Mais sachez que je suis le dieu parmi les dieux, la princesse parmi les princesses, le messie parmi les messies! Et tout cela, c’est des mensonges vous savez ? Car je suis la menteuse parmi les menteuses.

Parce que... Je ne devrais pas vivre, à cet instant. Alors pourquoi suis-je encore la ? Si j'ai péché, pourquoi ne pas être morte à sa place ? J'aurais pris la malédiction sur moi, j'aurai anticipé le destin. Je suis née dans une famille inconnue, je me suis isolée dans froideur et déraison. Mais fut un temps ou nous étions heureux, tous les trois. Mais pourquoi est t-elle arrivée ? Cette inconnue qui brisa tout. Qui porta une maladie qui fut notre malédiction. J'ai envie de hurler quelle n'est pas de notre famille. Qu’elle n'est rien. Elle ne partage pas nos souvenirs ni nos idéaux. Mais elle est la. Et elle sème le chaos. Maman s'enfuit. Papa nous évite. Elle a brisé le miroir de mon futur, a fêlé mes espoirs et détruit mes aspirations.

Je voudrais mourir à sa place, payer pour des fautes quelconques. J'aimerais qu'elle sache et qu'elle souffre, qu'elle vive et continue de vivre comme je le fais. Je veux la punir, d'avoir balancé mon avenir au loin. Parce que mon d'existence ne se résume plus qu’à cela, m'occuper de cette ingrate nuit et jour. Mais... Je l'aime n'est-ce pas ? Hein, hein ? Dites que je l'aime... Sinon cette vie ne devrait pas continuer. Sinon cette vie ne pourra pas continuer. Je porte comme un fardeau mon amour pour elle.

Mais je me lève soudain de la chaise dans laquelle je me perdais dans mes pensées. Kohané, ma précieuse petite sœur, me réveille de ses pleurs... Je dois êtres forte. Je dois êtres là. Sinon, que vais-je faire de ma vie ? Sinon, qui sera là pour elle ? Moi, je suis toute seule. Et je dois continuer à avancer solitairement. Pour son bien. Le ciel se teinte lentement de pourpre, dehors.

***

« Tu es heureuse alors ? » C'est ce que souffle une voix dans ma tête. Mais commet pourrais-je être heureuse ? J'ai perdu ma précieuse petite sœur. Je ne me sens pas soulagée. Parce que maintenant ma vie n'a plus de sens.

« À cause d'elle, d'ailleurs. Tu lui en voulais n'est-ce pas ? » Toujours cette voix vicieuse qui résonne dans mon crâne. J’en ai marre. C’est ma sœur, comment lui en vouloir ? Elle n’est pas fautive. C’est moi le problème. Je vis pour être malheureuse.

« Qu'est-ce que tu t'en fous de cette gamine ? » Tu le sais très bien, j'ai perdu mon enfance à cause d'elle... Par amour. Par devoir. J'endosse ma punition. C’est mon destin. Qu’est-ce que je peux haïr ce mot, d’ailleurs… Je… Ne sers à rien d’autre qu’à souffrir pour elle. Je n’ai d’autre utilité que pleurer en silence.

« … » Alors la voix se tait, parce qu’elle sait qu’elle a perdu, parce qu’elle sait que j’ai gagné. Mais cela ne me réjouis pas, au contraire. Je ne fais que refouler ce que je pense. Je ne fais que me voiler la face, comme tant de gens l’ont fait avant moi. Et le pire dans tout ça, c’est qu’au fond, je le sais. Je sais que je mens. Que je me mens. Que je mens au monde entier. Mais comment vivre sans mensonge ? Je me suis enfoncée jusqu’au cou dans les ténèbres.

***

Je me réveille. Une lumière pâle envahit ma chambre. C'est l'heure bleue. Mon heure préférée. Celle qui me fait le plus pleurer. Vous savez, celle que vous voyez quand vous vous réveillez trop tôt, et que le soleil ne montre pas encore le bout de son nez. Moi, cette atmosphère calme et irréelle me rend nostalgique. Parce que c’est l’heure où Kohané me réveillait toujours, autrefois… Et l’heure à laquelle je me réveille encore aujourd’hui, comme une habitude prise pendant des siècles et des siècles.

Encore ce rêve n'est-ce pas ? Mais je l'aimais ma sœur. Elle était tout pour moi. Et pourtant, même en l’ayant vu chaque jour, chaque seconde et chaque instant, j'ai l'impression qu’elle m'échappe un peu plus de jours en jours. Je ne me rappelle pas son parfum, je me force à me souvenir du timbre de sa voix. Je perds les traits enfantins de son visage. Je ne dois pas oublier. Sinon qui se rappellera ? Personne dans doute. Mais, comment puis-je ne plus me souvenir ? Je dois revoir encore ses sourires. Je dois être maso. Mais souffrir signifie qu'on est vivant n'est-ce pas ? Moi, c'est ce qui me fait souffrir encore plus. Savoir que je suis encore là. J'aimerais sécher une larme qui coule le long de ma joue. Mais rien ne coule. Parce que je ne dois pas être assez triste. Mais les larmes ne roulent-elles pas à l'intérieur de mon corps ? J'aimerais mourir. Je suis devenue un peu suicidaire sur les bords à mon avis, et je suis bien au milieu. Mais je dois continuer à vivre ! Rien que pour faire chier ceux qui ne le veulent pas. Et surtout pour garder en vie le souvenir de Kohané, le seul indice qui montre qu’elle a bien vécu ici. Oublions les papiers et les mots, il n’y avait que sa présence qui comptait. Mais maintenant elle est partie. Quand elle était là, je me rappelais de moi. Maintenant qu’elle n’est plus là, je me suis perdu. Je n’ai plus d’identité. SID. Sans Identité Fixe. Voila ce que je suis.

Les draps crissent. J'aime la sensation qu’ils laissent sur ma peau. Je m'imagine être Kohané scotchée sur son lit. Vivante. Puis morte. Puis je me raccroche à cette sensation. Parce que je n'ai plus que ça à présent. J’attends patiemment le jour où, j’aurais autre chose à faire que penser aux draps sous mon corps. J’attends le jour où je n’aurai plus à m’accrocher à ces banalités pour ne pas fondre en larmes. J’attends le jour fou où quelqu’un viendra me chercher. Parce que je sais, que dans n’importe lequel des cas, on viendra m’emporter. Oui, je ne me soustrais pas à la mort. Je ne suis qu’une mortelle parmi les mortelles. Et ça, ce n’est pas un autre de mes mensonges.

Je me lève. Je regarde l’heure : 5h30 à ma pendule. Il est vraiment tôt. Mais il est temps de se préparer. De toute façon, ni le temps ni la capacité de me rendormir. Je m’enferme dans la salle de bain et en ressort un quart d’heure plus tard, fraiche, propre et habillée d’une robe sombre et d’un gilet noir. Je ne sais pas s’il fait froid dehors, mais en tout cas, il ne doit pas faire extrêmement chaud. J’attrape mes clés, mon sac de cours et un paquet de biscuit et m’en vais vers la gare. Je referme bien la porte derrière moi et sort de l’immeuble. Effectivement dehors, il ne fait ni particulièrement beau ni particulièrement chaud. Je n’aime pas ce temps. Mais je n’aime pas la chaleur non plus. Je suis difficile à vivre, semble t-il. Mais que voulez-vous, on est grognon ou on ne l’est pas. Et moi, je me classe plutôt dans la première catégorie. Je salue Ibiya-San, la concierge, et continue mon chemin sous le ciel gris de cendre.

***

Je chope le train comme on chope un rhume, pas forcément avec envie, mais sans en avoir non plus le choix. Je monte dans le grand engin austère, c'est l'heure blanche dehors. L'heure où tout le monde dort et le ciel sature. Il est transparent. Comme mon cœur. D'ailleurs, le train est même en avance aujourd'hui ! Comme quoi la SNCF est bourrée de surprises et de rebondissements ! Je vous dis que je pourrais écrire ma vie en roman de milles pages chacun ! Enfin, ça ne m'enchante pas plus que ça. J'arrive déjà au bahut en avance, là ça va être pire. Puis, il fait froid dehors.

Justement, parlons en du temps ! On n’est pas encore en hiver, bordel ! C'est la grisaille tous les jours ici ou quoi ? Et encore, il n'y a pas d'orage. Dommage. J'aime l'ambiance électrique qu’il dégage. Ça me crispe. Ça me fige. J'adore. Bref. Déjà en sortant de chez moi, il faisait gris. Mais je pensais que ça passerait. Mais apparemment, j’ai plutôt l’impression que ça s’empire de minutes en minutes. Je regrette presque le ciel orangé du matin. Enfin, je devrais être habituée, c’est vrai que j’habite à Tokyo depuis que je suis née… Mais que voulez vous, je suis une râleuse, c’est comme ça. Avec moi, jamais rien ne vas.

Mais enfin, soyons optimistes pour une fois ! C'est vrai, en arrivant en avance, tu pourras enquêter sur ta rencontre d’hier ! Quoi ? Que dites-vous ? Moi ? Mais si, je hais les gens et je suis asociale. Alors pourquoi je veux en savoir plus sur cette personne ? Ah, ça, c'est un secret. Curiosité mal place dites-vous ? Mais naaan. Seulement quelques souvenirs paisibles et lointains qui me sont revenus. D’ailleurs, peut-être la vie m’attend t-elle avec une magnifique surprise ! Ahah. Mon dieu, ça se voit que je n’y crois même pas moi-même. Je ne crois plus en gros chose, est-ce ma faute. Le monde est petit. C’est tout. C’est le hasard. Mais crois-je au hasard ? Je ne sais pas moi-même.

Je monte alors dans le train, désert. Il est 6h15. Je n’ai qu’une petite demi-heure de trajet. Le véhicule aussi gris que le ciel démarre en trombe, juste après que je me sois assise dans un siège vide. Enfin, ça ce n’est pas dur, puisqu’il n’y a strictement personne – bon ok, j’exagère. Y a quelques gens, trop insignifiants pour que je m’en soucie. Le silence se fait, aucun bavardage ne vient le troubler. L’engin file comme le vent, et au dehors, j’aperçois les bâtisses se succéder à une vitesse effarante. Le progrès, je vous jure ! Monotone commence cette journée, je ne peux le nier. Je laisse alors ma tête s’appuyer négligemment sur la fenêtre, sortant de mon sac mon paquet de gâteau. La déchirure de l’emballage brise le silence pesant. Je n’aime pas le silence, mais j’aime encore moins le troubler. J’ai l’impression de gêner le monde par ma présence, de ne pas être à ma place. Je ne suis pas bien. J’ai peur. Je suis intimidée. Alors je mâche silencieusement mes gâteaux, très minutieusement, enfonçant ma tête dans mes épaules, de peur de me faire remarquer. Mes biscuits n’ont pas de goût sur mon palais. Ils sont insignifiants. Mais passons. D’ailleurs, pourquoi me soucier de ces quelques personnes que je ne connais même pas ? C’est une bonne question. Malheureusement, je n’en ai pas la réponse.

***

Tous ces faux semblants, tous ces sourires bidon. Je n'y crois pas moi même. C’est juste une grande mascarade. Vous vous en fichez n'est-ce pas ? J'aimerais m'en foutre moi aussi. Je ne fais que me couvrir d'expressions, m’enrouler dans le grotesque et l'absurde. Parce que je préfère me montrer cynique et ridicule que vulnérable, faible et désespéré.

D'ailleurs, qu'est-ce que je m'en fous que vous vous en fichez ? J'ai le droit de râler non ? Ça fait plus d’une heure que je suis sorti de la gare, que j'ai marché pendant dix bonnes minutes, pour finalement attendre comme une conne devant le lycée. La poisse je vous dis, la poisse ! Vous voulez m'acheter ma vie ? Hmm ? Deux balles cinquante s'il vous plaît. En plus, il caille à mort et la sonnerie n’est pas encore prête à sonner. Train de mes deux, pourquoi est-ce que je dois arrivée si tôt ! Je serre mes bras contre mon corps. Je regarde le ciel pluvieux. Bientôt, il flottera averse. C’est tellement triste… Je continue à planer, emmitouflée dans le silence froid du matin, lorsque...

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