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 « World's end is nothing more than a Theory. || Kyoko.

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Sanashiya R. Kyoko
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Administratrice « Iris » World's end is nothing more than a Theory.

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MessageSujet: « World's end is nothing more than a Theory. || Kyoko.   « World's end is nothing more than a Theory. || Kyoko. Icon_minitimeMer 26 Sep - 14:48

Yesterday, I was their Poor Daughter.

Vouloir un enfant, est en soi un acte complètement égoïste. Parfois on le veut pour avoir des revenues, parfois on le veut par envie, comme cela, sans réellement réfléchir, puis parfois, on en a un par devoir. Et, dans le meilleur des cas, on veut un enfant qui représente le fruit d’un amour partagé et d’un mariage heureux, c’est une décision évidente mais mûrement réfléchie. Mais tout cela est bien égoïste. Pour l’enfant qui naît, qui peut souffrir d’une quelconque souffrance, d’un divorce malheureux. Parce que oui, personne n’est à l’abri d’une séparation, malgré tout l’amour qui est dit éprouvé. Et c’est l’enfant, dans l’ombre immense de ses parents, qui pleure dans la nuit. Seul pour le restant de sa vie. Parfois, ça se passe mieux, mais l’acte est égoïste tout de même. Si vous m’écoutiez, il n’y aurait plus personne pour peupler cette terre. Mais peut-être vaut-il mieux après tout.

Yesterday, My Family was Broken.

Je ne sais pas pourquoi, je t'ai vu cette nuit, à la seconde même ou j'ai fermé les yeux. Ça m'a surpris. Parce que j'essaye d'oublier. Et là, quand j'ai rouvert les paupières, je me souvenais de ce que j'avais vu. Ton visage souriant. Tous ces souvenirs Heureux. Que je ne vivrai plus jamais. J'ai envie d'oublier. Je dois oublier. J'ai peur d'oublier... Pourquoi t’ai-je vu dans mes rêves ? Je sais que le temps ou j'étais insouciante et vous comblés est révolu. Alors à quoi bon me torturer... ? Je sais que rien ne redeviendra comme avant. Je sais que je ne peux rien faire car ces instants sont irrattrapables, envolés. Tout ce qui me semblait banal est merveilleux maintenant. Tout ce que je fuyais me paraît si doux à présent. Je regrette... Parce qu'il y a des choses que je ne referais plus jamais. Car j'ai grandis, j'ai changé. Nous avons changés. Certains sont parties, d'autre se sont enfuis. Nous avons vieilli, nous avons souffert. Alors rien ne sera plus jamais pareil. Parce que malgré mon souhait, je ne peux pas oublier tes actes. Alors nous ne rirons plus jamais comme avant.

Je ne sais rien sur elle, j'aime une inconnue. Je ne sais pas si elle préfère le rouge ou le bleue, si elle préférait la géographie ou l'histoire. Je ne sais rien du tout. Mais à qui pourrais je le demander ? Je suis tellement seule. Et maman restera une énigme pour moi. Alors que j'aimerais tant me rappeler de la douceur de son étreinte, des surnoms affectifs qu'elle me donnait... Mon cœur, mon chou, qu’étais-je pour elle ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je ne me rappelle plus d'avant. De comment c'était de se lever, de déjeuner en famille. De souper en famille. De faire tout un tas de choses, ensembles. Je ne me souviens pas de la douceur de ces instants quotidiens. J'ai un grand trou à la place du passé. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne connaîtrais plus jamais cette famille. Je ne suis plus à ma place nulle part, le monde est un grand mystère, et moi je ne suis une inconnue parmi la foule.

Ça me fait mal quand on me dit que je ne suis pas féminine. Que je ne réagis pas comme une fille normale. Mais moi, je n'ai eu que le vide comme exemple. Mais le savent-ils seulement ? Non sûrement. Ils ne peuvent pas comprendre. J'aimerais qu'elle me réconforte, qu'elle m'aide. J'aimerais qu'elle m'aime et je pourrais enfin me sentir à ma place. Elle me raconterait sa jeunesse, elle me donnerait des conseils. Elle me consolerait quand je serai triste. Je pourrais détailler chaque nuances de ses yeux pour être sur de ne plus jamais les oublier... Mais maintenant c'est trop tard. J'ai mal. Je ne suis pas normale. Jai grandis seule, dans l'illusion de retrouver une famille, un chez moi quelque part. J'ai cru un fugace instant qu'un jour on serait ensemble encore une fois.

Yesterday, It was the Last Day.

Parce que... Ce lit ira à la déchèterie. Parce que cette maison sera achetée puis démoli. Parce qu'il y aura quelqu'un d'autre à cette place. C'est en quelque sorte la dernière fois que je viens ici, que je cauchemarde ici. Une je pleure ici. Parce que rien n'est plus pareil depuis qu'elle n'est plus la. Et vivre dans cette maison sans elle, c'est comme vivre autre part. Et je ne peux que le lamenter du vide que son absence a crée. Pas seulement dans la maison. Mais dans mon cœur aussi. Parce que je ne peux rattraper le temps perdu. Il y avait tant de fois ou j'aurais pu, mais je n'ai pas fais. Maintenant, je donnerai tout pour pouvoir revoir son rire et son sourire, entendre sa voix et pas ses mots. Maintenant je regrette tellement. Rien ne sera plus jamais pareil. Des souvenirs d'enfance qui volent en éclats. Qui ne vivront plus que dans mes souvenirs... Et j'ai tellement peur d'oublier. J'enfouis les souvenirs de cette vie dans ma poche, avec un linceul dessus.

Yesterday, I didn't understand why me.

Je… Me promène. Je ne sais pas ou je suis, je ne sais pas avec qui je suis. Tout est noir, blanc, incolore autour de moi. Je dis qu'il y a des gens, mais je ne les distingue pas. Ce ne sont ni des ombres ni des raies de lumières. Mais je sais qu'ils sont la. Soudain, je suis dans une pièce, noire, grise, marron, je ne sais pas vraiment. Il y a au milieu de ces quatre murs, une chaise enfermée. Pourquoi une chaise ? Je ne sais pas moi non plus. Le pire c'est que je ne me pose pas la question à cet instant. Je la vous devant moi. Elle est simple, veille mais pas usée. Je le vois seulement, je sens l'âge qui parcourt son bois veineux. Une voix s'élève près de moi, ou loin, je ne sais pas. Je ne sais pas qui, je ne sais si la voix est féminine ou masculine, grave ou aiguë. Elle est simplement neutre. Je la distingue, je sais qu'elle est la. Mais en réalité, il y a rien de plus que le néant.

« Mais quel et cet objet ? » Le bon sens voudrait que je lui réponde « c'est une chaise idiot, tu viens d'où pour pas savoir ça ? Tu me prends pour un con ? » Mais je ne dis pas ça. Je ne pense même pas a le dire. Je ne fais que fixer la chaise, comme ensorcelé. " C’est une... Une... Ma..." le mot ne sort pas de ma bouche. Peut être parce que je sais que ce n'est pas une chaise. J'ai l'impression d'être dans une bulle en verre à cet instant, dans un carcan de cristal incolore mais légèrement opaque, comme brumeux. Ma vision est étouffe, je n'entends pas les bruits, seulement cette phrase qui sort de je ne sais ou. Mais... J'entends le sol, s'il y en a un, qui craque et... Je m'enfonce dans ce que je crois être les ténèbres.

J'ai l'impression d'être le maître du jeu, de placer la barre à la hauteur que je veux. Mais en fait je me piège moi même. Je ne dois pas me décevoir. Je donne l'impression d'être sur de moi, de m'assumer complètement. Mais il n'y a rien de plus faux. Je méprise les gens qui se soucient du regard des autres. Et pourtant, j'ai peut de leur jugement, moi aussi. Je me moque des gens obnubilés par le physique. Pourtant, je suis obsédé par cela, moi aussi. Mais je ne fais rien pour m'améliorer, je ne fais que constater : je suis laide. Personne ne m'aimera jamais. Parce que je ne suis pas jolie. Parce que je suis coincée. Parce que je suis pudique. Parce que « je t'aime » est quelque chose qui me fait peur. Je suis horriblement lâche. Je sombre dans la nuit.

Yesterday, I thought she was my Dear Sister.


Il paraît qu'oublier les souvenirs heureux, disparus, c'est une tactique, un blocage psychologique. Pourtant, quand je rentre dans la chambre, je ne me souviens pas des jours heureux, seulement du corps fragile qui gît sur le lit, baigné d'un halo bleutée. C'était bientôt l'heure blanche dehors, et je pouvais imaginer l'air matinale caresser son visage. Elle, elle était morte. Vous trouvez ça logique, vous, de vous souvenir plus des instants malheureux ? Moi non, pas vraiment, puisque de toute façon je regrette tout de même. De toute façon, les êtres humains sont illogiques, nous sommes paradoxalement irrationnels.

Ces yeux sombres qui me fixaient. Interrogation, espoir ? Je n'ai jamais compris ce que recélaient ces yeux. Et je ne voulais pas comprendre. Dire que je l'aimais était comme me voiler la face, me mentir. Je crois que je n'ai jamais cherche à la comprendre. Comment dire à présent que je l'ai aimé, tout en sachant que j'ai fuis sa douleur, dans la fugace illusion de l’alléger ? Je me dégoute moi même.

Yesterday, I Prayed in Silent.

ONIRIQUE : qui rappelle le rêve. Voila un mot qui me définit. Je vis dans un rêve. Nous vivons dans un rêve. La vie n’est qu’un songe inventé de toute pièce. Moi, ce que je veux, c’est démanteler chacune des parcelles du puzzle, pour mettre fin à ce voyage onirique.

Je prie pour que tout aille mieux. Je remuerai ciel et terre pour revenir au temps ou nous étions heureux. Je deviendrais parfaite, je deviendrai comme tout le monde voudra. Je ferai tout et n'importe quoi pour que maman revienne, pour que papa soit heureux, pour que Kohané guérisse. Tant pis si je dois sacrifier ma vie, tant qu'ils sont heureux avec moi... Parce que… Mon trône est fait de cadavres, sang et chair mêlés. Ma couronne est un amas de cendre dont les rubis sont remplacés par des flammes carmin qui viennent lécher mon visage. Je règne sur un tas de mort. Je crois… que j’apporte le malheur. Pourtant j'aimerais être un soleil pour quelqu'un un jour. Mais je ne peux pas. Je ne suis ni blonde ni chaleureuse, je ne suis pas gentille, pas rayonnante et lumineuse. Je scintille froidement dans la nuit, en rêvant d'être un soleil pour quelqu'un, plus une étoile solitaire dans le ciel. J’aimerais… Arrêter d’être égoïste et le devenir encore plus. Dieu je t'implore, offre nous un Dream Time rien qu'a nous. Dieu je te supplie, fait briller le soleil encore une fois. Mais moi, quand je prie, il n’y a que la pluie qui s’abat. Parce que dieu, je n’y crois pas. Parce que la fin du monde n’est qu’une absurde théorie.

Now, I Live in a Pure Day.

Je me lève ce matin, le ciel est encore blanc, vierge, pur dehors. Je ne suis plus qu’un robot, j’ouvre les paupières, chaque jour à la même heure. Pourquoi ? Je me suis réveillée à cet instant pendant six ans de ma vie. Mais avant, ce n’était pas par automatisme. Et encore moins pour contempler le ciel laiteux. Avant, c’était ses cris de douleurs qui me sortaient du lit. Maintenant, tout ce que je voudrais, c’est oublier ces minutes passées à la consoler. C’est oublier l’amour que j’aimerais lui porter. Si seulement je n’avais jamais existé, si seulement elle n’avait jamais existé. Si seulement, nous ne nous étions jamais connues.

J'ai vécu comme cela, j'ai donné sans retour, j'ai aimé sans retour, j'ai hais sans retour. Je ne souhaite plus aucune gratitude, plus aucun amour. J’aimerais juste sombrer, car je me complais dans mes abymes. Je veux observer le temps qui passe. Je veux regarder le ciel encore et encore, jusqu’à oublier qui je suis. Jusqu’à sombrer dans la nuit. Et voir le ciel blanc encore une fois. J’attends la fin, me contentant de cette existence contrefaite, ce monde sans plus de saveur ni de couleur. Parce que tout est gris autour de moi. Sauf le ciel de cette heure là.

Je monte sur le toit de l’immeuble. Pas encore habillée, en chemise de nuit. On est dimanche après tout. J’oublie pour un temps le lycée, le travail, j’oublie jusqu’à ma vie. Je ne vois plus que le ciel de l’aube qui se teinte lentement. Cette aurore aux cheveux bouclés qui doucement enserre mon âme de ses fins doigts rosées. Je veux ressentir cela jusqu’à la fin de ma vie. Je m’abandonne au ciel, sans que celui-ci se donne à moi. Mais ma vie est comme cela, elle va dans un sens, pas dans l’autre. C’est un train qui part de la gare pour aller quelque part. Un endroit précis, délimité, mais entravé par nombre d’obstacles que nous ne connaissons pas. Chaque vie humaine est un train qui s’en va vers la mort, ça, nous le savons tous. Mais quelles aventures se dresseront sur les rails ? Bonnes, mauvaises… Seul dieu est capable de le savoir. Mais moi, je ne crois pas en dieu. Moi, je ne fais plus attention à ces péripéties et ces problèmes, je me contente de suivre. Car je sais qu’un jour où l’autre, j’arriverai à destination. Alors pendant ce temps, je suis la paisible ascension du jour aux doigts de fées.

Assise là, sentant le vent frais jouer avec mes cheveux, le ciel m’offre son bleu le plus éclatant. C’est un florilège qui atteint mes yeux, les éblouit. Demain, peut-être, un ciel grisâtre voilera l’immense azur des cieux. Mais demain est un autre jour. Je peux, d’ici, observer le voyage infini des oiseaux recherchant l’eternel été. Et là, une hirondelle qui annonce la fin de la saison chaude, le début des pluies automnales. C’est dans ces rares instants, tôt le matin, que je me surprends à sentir cette brise fraiche qui caresse ma peau, cette odeur de renouveau bien éphémère qui chatouille mes narines. J’aimerais rester comme cela à tout jamais, mes cheveux voletant, heureuse, pourrait-on dire. Mais…

Tomorrow, I want to die with the White Sky.


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